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SOS Chenilles Processionnaires

Faut-il abattre un pin infesté par les chenilles processionnaires ?

Couper un arbre infesté par des chenilles processionnaires du pin
L'abattage d'un pin infesté par un ou quelques cocons de chenilles processionnaires ne doit pas être un réflex.

Avoir un pin dans son jardin ou sur sa commune infesté par des chenilles processionnaires n’est pas une fatalité.
Non, il n’est pas nécessaire d’abattre un arbre à cause des chenilles processionnaires.

 

Pourquoi ne pas abattre votre pin ?

L’abattage pur et simple ne doit pas être envisagé pour une simple question de commodité ou de simplicité.

Un arbre adulte héberge toute une faune et est un écosystème à lui seul, il participe à préserver la biodiversité dans votre jardin, votre terrain ou votre parc municipal.

A l’heure où l’impact écologique de nos actions doit être bien présent dans l’esprit de chacun, couper un arbre simplement parce qu’il est infesté de chenilles processionnaires est trop simple à notre avis.

Un Arbre peut mettre des décennies à grandir. En abattre un aujourd’hui signifie qu’il faudra attendre de nombreuses années pour le remplacer.

D’autant qu’avec les périodes de sécheresse et le réchauffement climatique que nous connaissons, un jeune arbuste aurait peut-être davantage de difficultés à se développer aujourd’hui.

Il faut se poser les bonnes questions, et chercher les bonnes solutions.

 

Quand abattre un arbre infesté ?

Parfois, il est malheureusement impossible de faire autrement que d’abattre le pin.

C’est notamment pertinent si :

  • L’arbre est devenu trop fragile à cause des infestations multiples
  • L’arbre est en mauvaise santé et est attaqué par d’autres ravageurs ou maladies
  • L’arbre présente un risque pour la sécurité des personnes, des animaux ou des biens

 

Pourquoi abattre un arbre infesté de chenilles processionnaires ?

On parle beaucoup du risque pour les humains que font courir les poils urticants de la chenille processionnaire du pin ou du chêne.
Mais elle est également nocive pour les arbres.

En effet, les larves se nourrissent des aiguilles du pin pendant toute la période de leur croissance, ce qui provoque une défoliation et fragilise l’arbre.

Alors, rassurez-vous ! Une ou deux années avec des cocons ne vont pas affaiblir considérablement un pin en bonne santé !

Le problème devient réel pour le pin quand les infestations sont régulières et fréquentes, et massives : si chaque année vous voyez 5, 10 ou 20 cocons dans les branches d’un arbre… ça fait beaucoup !

Là, l’arbre peut ne plus réussir à faire suffisamment sa photosynthèse et perdre en vigueur. Il est plus sensible et fragile face aux autres ravageurs et aux maladies.

Un arbre malade et dont les branches sont cassantes, peut provoquer des dégâts (une grosse branche qui tombe sur une voiture ou une toiture), ou des blessures si elle tombe sur un passant ou un animal de compagnie.

Mais encore une fois, l’abattage doit être à notre avis une solution de dernier recours.

 

Prévenir et protéger

Le mieux est alors de prévenir les dommages et de protéger la flore, la faune et les humains.

 

Détecter une infestation

La première chose à faire est de surveiller les branches des pins, à la recherche des cocons blancs. Ces nids de soie abritent les larves dès la fin de l’été ou le début de l’automne, jusqu’à ce qu’elles descendent au printemps.

 

Moyens de lutte efficaces

Si le constat est fait que les chenilles processionnaires du pin infestent votre arbre ou les arbres sur un territoire, il convient alors de privilégier des moyens de lutte efficaces.

Citons par exemple :

  • L’échenillage : le fait de couper la branche pour faire tomber et détruire un nid. Souvent (et c’est mieux !) cette action est réalisée par un professionnel.
  • L’usage de biocide : un traitement biologique à base de Bacillus thuringiensis, aspergé sur les nids.
  • Le piégeage :  installation d’un collier piège chenille processionnaire autour du tronc du pin, comme ceux que nous fabriquons et vendons, pour capturer toute la colonie.
  • Les prédateurs : préserver la biodiversité et faciliter la présence de mésanges, de huppes fasciées ou de chauves-souris qui vont manger les chenilles ou les papillons.
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Gilles Auteur blog SOS Chenilles Processionnaires
Auteur :
Gilles - Fondateur de SOS Chenilles processionnaires

Il partage avec vous ses conseils de pro pour réussir à lutter contre la chenille processionnaire du pin, et répond à vos questions.
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